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Ce fut l’arme fatale contre l’auto-édition : comme aucun comité de lecture ne valide les livres, n’importe quel écrivaillon peut se prétendre écrivain, donc ce secteur de la médiocrité est à ignorer, mépriser.
Organisateur du prix littéraire salon du livre du net http://www.salondulivre.net, j’en ai reçus, des bouquins
illisibles, sortis en auto-édition ou compte d’auteur. Mais il
suffit d’entrer dans une librairie (ou la zone livres d’une grande
surface) pour constater que l’édition papier publie aussi tout et n’importe quoi.
Certes, que répondre quand on reçoit un message :
« bj j’ai reçut un refus de publication d’un editeur puis j’ai ecirs
aun second * nom éditeur en ligne * qui on accepter mon livre
vont me le publier contre 450e qui pensez vous d’eux ?? »
Nul doute que cet « écrivain en herbe » choisira l’édition numérique quand elle sera développée !
Le livre numérique sera certes submergé par les ebooks
insignifiants… mais, insistons, niveau livres insignifiants, nos
« grands éditeurs » ont prouvé leur capacité à descendre bien bas
dans le caniveau, pourvu que le nom sur la couverture augure de
ventes conséquentes.
Ce n’est naturellement pas une grande nouvelle pour la
littérature : en 2009, le nombre des livres auto-édités a dépassé
celui des livres édités par des maisons d’édition.
Mais c’est ainsi : quasiment tout se publiera ; plus besoin d’être
une star pour parvenir à publier des âneries.
A lire pour comprendre le livre numérique...
- le 07 décembre 2011 à 12 : 10
par jeanne : Le livre est déjà submergé par les livres insignifiants
- le 19 juin 2011 à 07 : 03
par Le livre numérique : dans le nombre des livres auto-édités tellement de nanards
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