L’auto-édition a "toujours" existé : ça s’appelait tout simplement l’édition, avant que des éditeurs s’approprient le terme
Edition : publication d’un ouvrage manuscrit avant la découverte de l’imprimerie.
Emile Littré, dictionnaire de la langue française.
Oui, donc l’auto-édition a existé avant l’éditeur traditionnel genre Hachette : ça s’appelait tout simplement l’édition.
A la naissance de l’édition il n’y avait pas d’éditeur mais des écrivains qui reproduisaient (faisaient reproduire) leurs oeuvres. Sénèque s’auto-édita.
Emile Littré, dans le même ouvrage :
Editeur : Celui qui publie l’ouvrage d’un autre. M. B. Jullien, éditeur des Paradoxes de Lamotte. / Particulièrement, libraire qui publie un livre à son compte ; et; adjectivement, libraire-éditeur. M. Hachette est l’éditeur de ce dictionnaire.
Avant le triomphe du modèle éditeur-distributeur, le libraire-éditeur tirait les ficelle du grand jeu de l’édition.
Monsieur Arnaud Nourry a sûrement lu ce Dictionnaire de la langue française, dont la première édition fut effectivement publiée par Hachette entre 1863 et 1872.
Autre précision. Editeur : Tout homme qui publie un livre à son compte. Il est à lui-même son éditeur, c’est-à-dire il publie à ses frais ses ouvrages.
Ce cher Emile Littré aurait pu inventer le terme auto-édition. Si j’emploie le terme auto-édition, auto-éditeur ne figure pas dans mon langage : je suis éditeur.
L'auto-édition ce n'est pas du compte d'auteur, cher monsieur Arnaud Nourry, PDG Hachette Livre.
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