auteur éditeur vente directe sans intermédiaire vendre livres

Quand l'auteur vend directement, sans intermédiaire, il est dispensé de TVA (s'il ne dépasse pas les 27 000 euros annuels et s'il n'a pas demandé à être assujetti) Sur les factures délivrées par l'auteur-éditeur, notez "auteur-éditeur, non assujetti à la TVA".
« taxe sur la valeur ajoutée non applicable, article 293B du C.G.I »
Mais tout revendeur est assujetti à la TVA.

Tous les livres ont, en principe, droit aux rayons des libraires. Dans notre chère réalité, certaines librairies acceptent de prendre en dépôt les livres qui ne sont pas publiés par un auteur d'une grande maison d'édition. Le montant de la remise que l'auteur doit consentir est à discuter
PRATIQUES : Entre 20 et 40 %


Entre le faire-savoir et le savoir-faire, j'ai opté pour la seconde formulation.
J'ai la conviction, peut-être naïve, que le savoir-faire est suffisant, même si certain(e)s font fortune grâce au faire-savoir.
Mais est-ce la vocation d'un auteur ?
MON CAS devient particulier (comme tous les cas !), particulier niveau média, depuis qu'internet fait de l'auteur un média de référence (40 000 abonnés au webzine)...

Dans tous les cas, il faut au minimum, se faire connaître des acheteurs potentiels. Vous pouvez :

- Le marketing direct, le mealing
- Les diffuseurs (remise classique 55%)
- Les dépôts dans un maximum de librairies
- La publicité insérée dans les journaux, avec coupon réponse ...
- INTERNET FORCEMENT !
http://www.ventesdirectes.net ventes directes pour producteurs agriculteurs, du producteur au consommateur, au public... aussi pour l'auto-édition.
- Avoir un blog (voyez le blog écrivain de Ternoise sur ternoise.info)
Pour vendre sur la voie publique, il convient de se déclarer en préfecture "colporteur ou distributeur de livres, écrits, journaux". S'adresser à la Direction des Liberté Publiques et des Collectivités Locales.

INTERNET DOIT BOULEVERSER CES PESANTEURS...
Au sujet des LIBRAIRES : de plus en plus de méfiance... certes, si vous connaîssez BIEN un libraire... normalement, ça se passera BIEN...
Mais il est SOUVENT difficile... d'être payé... le responsable n'est pas là... vous tombez mal...

Les années où vous ne publiez pas, pensez aux frais généraux ! (ordinateur par exemple)
CAR BIEN SUR VOUS POUVEZ DEDUIRE VOS FRAIS DES REVENUS... (ESSENCE, TIMBRES, HOTEL, ORDINATEUR, ENCRE...)
Au sujet du prix de vente, il convient de ne pas se tromper ! Inutile de vendre votre livre 50 euros en pensant ainsi rembourser rapidement vos frais !
Le prix de vente du livre... je l'ai analysé chez... publibook (là aussi, il y a des choses à dire)
J'ai commencé une réponse au cas où ils me demanderaient de les recommander aux habitués de ce site !...
éditions Publibook a évolué depuis 2002... je retiens « l'auteur reste propriétaire de l'ensemble des droits afférents au dit livre ».
Je retiens aussi la spécification des conditions générales : « impression et distribution ».
Mais si votre intitulé « éditions Publibook » pourrait nous laisser croire que vous êtes éditeur, la nature de votre contrat vous classe plutôt en prestataire de service. Si pour moi cette distinction est essentielle, l'internaute peu habitué aux us et coutumes de l'édition, vous pensera éditeur (comme Gallimard ou Flammarion). Il m'est difficile de croire que vous ne souhaitez pas cela. Sinon, pour éviter toute confusion, plutôt qu'édition, préférez « service ».
Cela ne suffirait pas à vous conseiller ! Car un livre, normalement, l'auteur souhaite SA VENTE. Vous insistez sur les 18% du prix de vente HT reversés à l'auteur (vous n'utilisez pas le terme « droit d'auteur », ce qui corrobore votre condition de prestataire de services et non éditeur). Mais « le prix public de vente de l'ouvrage est fixé par les Editions Publibook » et vous donnez un « prix indicatif » : 200 pages, 24 euros.
Sur votre site, mis en valeur "Arletty, confidences à son secrétaire", 204 pages, 24 euros... les frais de port m'inquiétaient, j'ai donc simulé un achat pour obtenir « Frais de port 3.76 ». Ainsi le livre m'aurait été envoyé dans trois semaines si j'avais payé 27.76 euros.
Alors que sur Amazon, en vedette figure « Pour un pacte écologique » de Nicolas Hulot, 282 pages, édité par Calmann-Lévy, vendu 17,10 euros sur amazon, frais d'envoi compris, envoyé dans les 24 heures.
Qui va payer 27.76 euros pour un livre de 200 pages ? Peut-être quelques proches de l'auteur ! Auteur qui vous aura versé 399 euros pour être « disponible » (imprimé sous trois semaines) et cinq exemplaires.
Quand on sait qu'une véritable promotion nécessite une vingtaine de livres, l'auteur n'a qu'à se les acheter (quel journaliste écrira sur un livre si l'auteur ne lui envoie pas ?) ! Il bénéficiera de 25% de réduction. S'il en place en dépôt dans les librairies, sachant que les librairies réclament une marge de 25 à 40 %, pour chaque livre vendu, l'auteur devra sortir de sa poche un peu de monnaie ! Est-ce sérieux ? Est-ce crédible ?
Alors, revoyez votre contrat et on en reparle ! Pour l'instant, où, je refuse de référencer tout auteur sur mes sites (ils sont nombreux à postuler sur salondulivre !)
- Vu sur PUBLIBOOK : « L'auteur bénéficie sur ses commandes ultérieures de l'ouvrage d'une remise de 25% sur le prix public ».
Quand les libraires demandent une remise de 30 à 40% ! Tout dépôt de livre en librairie se fera donc à perte !
Avec en plus l'argent avancé. Pour participer aux salons du livre, l'auteur devra même acheter ses livres... (Peut-être Publibook fait des exceptions, donne des livres aux auteurs d'un salon du livre ? ce n'est pas écrit sur le site qu'en participant à un salon vous recevez des livres !... donc ce qui n'est pas écrit...) (et l'auteur doit accorder une remise aux organisateurs des salons ou payer sa place - PUBLIBOOK invite des auteurs dans les salons auxquels il participe ? SUREMENT ! Mais j'en ai jamais vu interviewés...) Signé TERNOISE !