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Ce qui est le plus souvent facturé : correction du manuscrit (le résultat est souvent risible),
composition, impression, formalités de déclaration légale, distribution, promotion, gestion des commandes, facturation, livraison des exemplaires...
Un éditeur digne de ce nom doit prendre des risques sur un auteur, donc une société qui réclame de l'argent pour éditer un texte, qu'elle glorifie qui plus est, ne doit jamais être considérée par un auteur comme un éditeur digne de le publier.
TOUT CONTRAT PARTICIPATIF EST A REJETER
L'auteur publié à compte d'auteur, ne reçoit JAMAIS de "droits d'auteur".
L'auteur paie pour être publié
et RECEVRA (au mieux) des "bénéfices"... à déclarer au fisc...
Quand un auteur déclare des bénéfices non commerciaux il doit avoir le statut de travailleur indépendant...
comme en AUTO-EDITION !...
LES FORMALITES fiscales DE l'auto-édition SANS l'indépendance !
Attention, sur internet des sites prestataires de services sont à REFUSER ABSOLUMENT (l'auteur n'a besoin que d'un imprimeur - bientôt le livre papier disparaîtra)
Attention : les sociétés qui vivent du compte d’auteur misent sur la méconnaissance des apprentis auteurs (les publicités sont d’ailleurs le plus souvent ciblées ainsi Editions Bénévent « publient de nouveaux auteurs »... les écrivains ayant déjà publiés sont, normalement, à même de ne pas répondre à ce genre d’appel !).
Publibook (que les habitués du site connaissent !) va jusqu’à s’intituler « Editions Publibook » et présenter en slogan « l'éditeur de tous les talents »
Si au temps où François AKEL avait signé avec eux il demandait dans un contrat d’édition 50% des droits (mais n’étaient plus alors en conformité avec L'article L.132-1 du Code de la Propriété Intellectuelle qui spécifie que l’éditeur à la charge d'assurer la publication et la diffusion) leur contrat est désormais « l’impression et la distribution » où « l’auteur reste propriétaire de l’ensemble des droits afférents audit ouvrage ».
Mais le terme éditions dans le nom de la société comme « l'éditeur de tous les talents » peuvent entretenir la confusion (peut-être ne le font-ils pas dans le but d’entraîner la confusion dans l’esprit de l’auteur refusé par des dizaines d’éditeurs !?)
Pas d'euphorie quand même : - Contrairement à 2002, la notion de droit d’auteur est supprimé pour « rétrocession de chiffre d’affaires » (ce qui confirme bien qu’il s’agit d’un compte d’auteur mais les auteurs néophytes ne le comprendront pas) mais pas partout !... dans le document sur la diffusion du livre, il est noté « déclaration de vos ventes annuelles et paiement des droits, le 30 avril de l’année suivante »... DROITS, un auteur néophyte comprendra sûrement DROITS D’AUTEUR... qui dit DROIT D’AUTEUR dit contrat d’édition, qui dit CONTRAT D’EDITION dit prise en charge des frais par l’éditeur... mais chez PUBLIBOOK il faut payer
A noter au passif : pourquoi l'absence de la nature du contrat (compte d’auteur) en employant les termes « Total Edition » « frais d’édition » dans le devis, alors que les « conditions générales de distributions » spécifient le contenu du contrat à « impression et distribution » ?
Pourquoi les sociétés COMPTE D'AUTEUR ne proclament pas sur leur site NOUS PUBLIONS EN COMPTE D'AUTEUR ?...
le COMPTE D'AUTEUR a FORT HEUREUSEMENT très mauvaise réputation... et certains signent des contrats COMPTE D'AUTEUR sans en avoir conscience (information es-tu là ?)
Quelles sont les conséquences fiscales du compte d’auteur ? Demandez à PUBLIBOOK je n'ai pas trouvé sur leur site !
« Si vous avez été refusé par les éditeurs, si vous avez uniquement été "retenu" par le compte d’auteur (même si leur site ou leur pub n’écrivent pas compte d’auteur, dès que vous payez il faut refuser) l’auto-édition ce n’est pas pour vous !
En tout cas pas aujourd’hui : posez votre manuscrit, lisez, lisez, lisez (seuls les crétins pérorent « je ne lis pas car je ne veux pas être influencé », un écrivain lit, lit, lit...
pas seulement au lit) et reprenez-le dans six mois. Vous aurez eu le temps de changer ! Heureusement, la lecture nous change.
Pourquoi considérer de la même manière l’ensemble des sociétés du compte d’auteur ?
Mon principe, au moins, est clair NE PAYEZ JAMAIS UN EDITEUR.
D’autres font des distinctions entre le pire et le moins pire. Je me tiens au regard de l’écrivain : s’il signe avec un éditeur c’est que l’éditeur lui apportera quelque chose de concret, ne lui réclamera pas un centime, lui versera des droits (si son livre se vend et même parfois un à-valoir... tout à-valoir, même symbolique, est déjà un signe que votre éditeur s’engage, croit en vous... Combien Philippe Delerm a publié de livres avant de connaître le grand succès ?)
Alors la question « Je suis accepté par les Editions Bénévent, qui me demandent un peu moins de 7000 euros pour les frais initiaux et les Editions Publibook qui me demandent uniquement 399 euros... »
Il est alors compréhensible qu’un auteur rejeté chez Gallimard, Acte Sud, P.O.L, Le Seuil and coe, d’abord tenté par cette seule réponse positive des Editions Bénévent, finisse par penser qu’il vaut finalement mieux signer avec Publibook !
Entre 399 et 6 ou 7000 euros, je ne lui donne par tort ! Mais nul ne vous oblige à choisir entre ces deux propositions. Vous pouvez aussi, si vous croyez en votre livre, être son propre éditeur. LA SEULE ALTERNATION A L’EDITION CLASSIQUE.
Vous pouvez aussi poser votre livre et le reprendre quelques mois plus tard. Il est possible que vous considériez alors préférable de ne pas le publier...
Combien de livres « retenus » par Bénévent, Publibook and coe, se sont vendus à plus de mille exemplaires ? Je serais curieux de le savoir !!!
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